Vitamines, compléments

Les vitamines ? on connaît, c’est bon pour la santé ! D’ailleurs, les publicités ne manquent pas de nous le rappeler. Sous forme de cocktails, additionnés à des produits de consommation courante (jus de fruits, lait, boissons végétales, biscuits, bonbons…), sans mention de l’origine (naturelle ou synthétique), et parfois même sans mention du dosage (« riche en vitamine C »), on pourrait croire qu’il n’y a aucun danger à absorber immodéremment des vitamines. « Tout est poison, rien n’est poison », disait Paracelse, et l’hypervitaminose, comme l’hypovitaminose, ont leurs fâcheuses, voires fatales conséquences.

Le fait qu’une carence en vitamine ne soit pas forcément résolue par un apport de cette vitamine (La carence pouvant en effet être due à un défaut d’absorbtion) vient singulièrement compliquer la question pour qui tenterait de se prescrire lui-même un supplément vitaminique. Encore lui resterait-il à déterminer en quelle quantité, à quelle fréquence, et sur quelle durée ?…

Vitamines synthétiques ou naturelles ?

Certaines vitamines ne produisent leurs effets qu’en synergie avec une ou plusieurs autres (p.ex. vitamines C et C2, B6 et B3, vitamines B9, B1 et B6). L’avantage d’une source naturelle d’une vitamine donnée est de contenir tous les autres éléments nécessaires à son assimilation. C’est pourquoi l’on parle par exemple des vitamines « du groupe B » que l’on retrouve dans les levures, ou des vitamines C et synergique C2 que l’on retrouve ensemble dans les sources naturelles de vitamine C. En revanche, une molécule synthétisée est isolée des autres éléments présents dans ses sources naturelles, et la carence en un activateur unique peut ralentir ou empêcher le processus d’assimilation.

Prenons l’exemple du sucre blanc qui, lors du raffinage, est débarrasé de toutes ses vitamines et oligo-éléments. La transformation du glucose en énergie produit des molécules acides, que l’organisme doit lier à des molécules base afin de les neutraliser. La carence du sucre blanc en minéraux basiques amène l’organisme à les puiser dans ses propres réserves, les os et les dents, d’où le lien bien connu mais un peu direct entre le sucre blanc et les caries (consommation excessive de sucre blanc => acidification du terrain => déminéralisation => caries dentaires). Pour éviter ceci, il est préférable de consommer du sucre intégral (à ne pas confondre avec « brut »), nettement moins acidifiant pour l’organisme. Cet exemple illustre parfaitement la question de la source naturelle (non raffinée) ou de la source synthétique (ou raffinée) du point de vue de l’assimilation.

Pour en revenir aux vitamines, certaines situations réclament un tel apport d’une vitamine qu’il nécessiterait la consommation de plusieurs kg d’un fruit ou d’un légume donné, ce qui n’est évidemment pas possible. De plus, les vitamines synthétiques sont d’un moindre coût comparé à leur équivalent naturel.

Ce dossier sera utile à ceux qui recherchent des sources naturelles de vitamines.

Pour ou contre les compléments alimentaires ?

Il apparaît qu’un mode de vie adéquat, et particulièrement une alimentation adéquate, soit le meilleur moyen de préserver -entre autres- l’équilibre vitaminique du corps. La notion d’alimentation adéquate reste encore à définir. Dans nos sociétés industrielles, une grande partie de la population se nourrit de produits conservés, transformés ou raffinés ayant perdu une plus ou moins grande partie de leur pouvoir nutritionnel. On ne peut alors vraiment parler d’alimentation adéquate sans considérer le recours aux compléments alimentaires ou suppléments vitaminiques tels que :

– la levure en paillette pour les vitamines du groupe B, délicieuse en assaisonnement des salades vertes,

– la mélasse noire, pour sa teneur en minéraux et oligo-éléments,

– le pollen, la gelée royale, pour leur teneur en vitamines et acides aminés,

– les gélules ou comprimés de vitamines de source naturelle, particulièrement les vitamines A, C et E pour leur action d’oxydo-réduction,

– les sirops (sans sucre) de baies, comme l’argousier, pour leur teneur en vitamine C,

– les jus de fruits ou de légumes fraîchement pressés et consommés de suite, pour leur teneur respective en vitamines,
et, dans une catégorie un peu spéciale, les préparations de minéraux basiques comme le NIMBASIT ou l’ERBASIT (noms de marques), pour lutter contre l’acidification du terrain.

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La vitamine B6 pour renforcer le système immunitaire

Qu’est-ce que la vitamine B6 ?

La vitamine B6 est une vitamine essentielle pour l’organisme humain. Elle est également connue sous le nom de pyridoxine. La vitamine est constituée de trois composés différents et n’est donc pas une substance unique. Ils sont appelés pyridoxal, pyridoxine et pyridoxamine. Comme le corps ne peut pas produire la vitamine lui-même, elle doit être prise quotidiennement avec de la nourriture.

Vitamine C

Vitamine C – Antiscorbutique, acide ascorbique, acide déhydroascorbique

Capitale pour l’organisme, cette vitamine intervient dans les phénomènes d’oxydo-réduction. Anti-infectieuse, tonifiante, elle participe à la destruction des toxines, à l’utilisation du fer, à l’action des surrénales. Elle influence également le fonctionnement de la thyroïde et du corps jaune de l’ovaire. Elle maintient la résistance des capillaires, et est pourvue de propriétés désensibilisantes. Permet la fixation du calcium sur l’os. Augmente l’absorbtion intestinale du fer.

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Vitamine A – Rétinol, antixérophtalmique, bêta-carotène (provitamine).

Vitamine de croissance, anti-infectieuse, ayant une action sur l’équilibre « acide-base« , elle contribue par ailleurs à la nutrition des cartilages et des os, des organes digestifs, des vaisseaux sanguins, des muqueuses et des téguments (c’est un protecteur des épithéliums) et, à ce titre, est un facteur de rajeunissement. Elle joue un rôle important dans la multiplication cellulaire.