On distingue sous le vocable « vitamine D » les vitamines D2 (ergocalciférol) et D3 (cholécalciférol). La première, de source végétale, se trouve dans la plupart des aliments, la vitamine D3 dans les huiles de poisson.

Indications principales

Rachitisme, certains troubles osseux de l’adulte (ostéomalacie…), certains cas de tuberculose (notamment le lupus, manifestation cutanée de cette maladie), affections rhumatismales, tétanie, grossesse, allaitement, retards de consolidation des fractures.

Sources naturelles

Le germe de blé, les huiles végétales, de nombreux végétaux verts frais, le lait entier, le beurre, le jaune d’oeuf, le foie des poissons, les poissons gras (hareng, sardines…), le pollen.
Provient également pour une bonne part des stérols de la peau que transforment les rayons ultra-violets du soleil.

Carence

Avitaminose D : Déminéralisation, trouble dans la formation du squelette et des dents, trouble de la croissance, épaississement des articulations, anémie, tuberculose.Chez les enfants : fatigue, thorax en carène, tibias en « lame de sabre », ventre volumineux.

Excès

Hypervitaminose D : troubles digestifs (inapétence, nausées, constipation…), troubles rénaux (élimination exagérée du calcium et albuminurie, néphrite), fatigue physique et intellectuelle, amaigrissement, déshydratation, troubles nerveux. Possibilités d’anomalies foetales à doses excessives.
Dose toxique : dès 2’000 UI par jour.

Remarque

Dose quotidienne théorique nécessaire estimée : de 400 à 1’500 U.I., ou 10 à 15 microgramme, grossesse 400 à 600 UI.
Synergie obligatoire pour un traitement efficace avec les vitamines C, B et A.

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