Code Nom de l’additif Type Risques Infos supplémentaires
900 Diméthicone chimique sans danger  
901 Cire d’abeilles naturel sans danger  
E902 Cire de candelilla ? ?  
903 Cire de carnauba naturel sans danger  
904 Résine de schellac naturel sujet à discussion  
905 Huiles minérales parafines chimiques risques d’allergie  
907 Cire raffinée chimique sans danger  
E912 Ester de l’acide montanique ? risques d’allergie Cette substance serait allergénique ou aurait provoqué des dommages pour la santé lors d’essais sur les animaux.
E914 Cire de polyéthylène oxydée ? ?  
E915 Ester de colophane ? ? Colophane : du grec kolophônia, résine de Colophon – ville d’Asie Mineure.
La colophane est une résine jaune, solide et transparente qui forme le résidu de la distillation de la thérébentine et avec laquelle les musiciens frottent les crins des archets.
Interdit en Suisse à l’occasion des accords de l’OMC.
920 L. Cystéine synthétique sans danger  
924 Bromate de potassium synthétique risques d’allergie Sel de l’acide bromique combiné avec ce métal.
925 Chlore synthétique risques d’allergie Gaz toxique jaune verdâtre, d’odeur suffocante, extrait des chlorures naturels.
926 Bioxyde de chlore synthétique sujet à discussion Corps résultant de la combinaison de deux atomes d’oxygène avec ce gaz.
927 Azoformamide synthétique sans danger  
E927b Carbamide ? ?  
E938 Argon     Gaz inerte, incolore.
E939 Hélium     Corps simple gazeux très léger et ininflammable découvert dans l’atmosphère solaire et existant en très petite quantité dans l’air, utilisé pour gonfler les ballons et les aérostats et, à l’état liquide, en cryogénie.
E941 Azote     Corps simple gazeux, inodore et incolore.
E942 Protoxyde d’azote      
E948 Oxygène     Gaz incolore, inodore et sans saveur.
E950 Acésulfame K ? sans danger Edulcorant
E951 Aspartame ? sujet à discussion Edulcorant.
Un internaute signale avoir fait l’expérience d’une violente allergie (oedème de Quinke).
E952 Cyclamates ? sujet à discussion Edulcorant
E953 Isomalt ? ?  
E954 Saccharine ? sujet à discussion Edulcorant
E957 Thaumatine ? sans danger  
E959 Dihydrochalcone de néohespéridine (néohespéridine DC) ? ?  
E965 Maltitol, sirop de maltitol ? ?  
E966 Lactitol ? ?  
E967 Xylitol ? ?  
E999 Extrait de quillaia ? risques d’allergie Cette substance serait allergénique ou aurait provoqué des dommages pour la santé lors d’essais sur les animaux.
E1103 Invertase ? ?  
E1105 Lysozyme ? ? Autorisé en Suisse à l’occasion des accords de l’OMC, uniquement dans les fromages affinés.
E1200 Polydextrose ? ?  
E1201 Polyvinylpyrrolidone ? ?  
E1202 Polyvinylpolypyrrolidone ? ?  
E1410 Phosphate d’amidon ? ?  
E1411 Glycérol de diamidon ? ? Interdit en Suisse à l’occasion des accords de l’OMC.
E1412 Phosphate de diamidon ? ? Trouvé dans des biscuits « BN ».
E1413 Phosphate de diamidon phosphaté ? ?  
E1414 Phosphate de diamidon acétylé ? ? Trouvé dans « Festipizzas » produits par « Sodébo », France
E1420 Amidon acétylé ? ?  
E1421 Amidon acétylé à acétate de vinyle ? ? Interdit en Suisse à l’occasion des accords de l’OMC.
E1422 Adipate de diamidon acétylé ? ? Trouvé dans « Festinelles » produits par « Sodébo », France
E1423 Glycérol de diamidon acétylé ? ? Interdit en Suisse à l’occasion des accords de l’OMC.
E1442 Phosphate de diamidon hydroxypropylé ? ?  
E1443 Glycérol de diamidon hydroxypropyle ? ? Interdit en Suisse à l’occasion des accords de l’OMC.
E1450 Octényle succinate d’amidon sodique ? ?  
E1451 Amidon oxydé acétylé ? ?  
E1505 Citrate de triéthyle ? ?  
E1518 Triacétate de glycéryle (triacétine) ? ?  
E1520 Propyléneglycolane-1,2-diol ? ? Trouvé dans « Dooley’s Toffee Likör » produit par « Lateltin AG, 8045 Zurich (Suisse).
N’est admis en Suisse que comme substance porteuse.

Compléments sur l’évaluation et le suivi des additifs alimentaires

Au-delà de l’inventaire des numéros et des risques signalés, il est essentiel de comprendre des notions d’évaluation souvent moins visibles du grand public : la DJA (dose journalière admissible), la biodisponibilité et la toxicocinétique. Ces éléments déterminent comment une substance est absorbée, distribuée, métabolisée et excrétée — notamment via le métabolisme hépatique — et influencent le risque lié à une exposition chronique ou au cumul de plusieurs additifs. Des facteurs physiologiques comme l’âge, l’état du microbiote intestinal, la grossesse ou des troubles rénaux modifient ces paramètres et peuvent rendre certaines populations plus vulnérables. La notion d’interaction entre additifs et aliments, ou entre additifs et médicaments, mérite aussi d’être prise en compte pour affiner l’évaluation des risques et orienter des recommandations diététiques et cliniques.

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Sur le plan opérationnel, la surveillance repose sur la traçabilité, l’étiquetage et des protocoles analytiques robustes. Les laboratoires recourent aujourd’hui à des méthodes de pointe telles que la chromatographie en phase liquide couplée à la spectrométrie de masse pour détecter des résidus à l’état de traces et mesurer les limites de détection pertinentes. Les études épidémiologiques et la pharmacovigilance alimentaire complètent ces approches en identifiant des signaux émergents après la mise sur le marché. Pour les professionnels et les consommateurs souhaitant approfondir ces aspects techniques et réglementaires, des ressources spécialisées offrent des synthèses sur la méthodologie d’analyse, les seuils réglementaires et la gestion de la contamination croisée. Voir notamment le portail Pharmalog pour des fiches pratiques et des références sur la surveillance et l’analyse des additifs alimentaires.