Aujourd’hui, de plus en plus de personnes sont atteintes de l’infection nosocomiale, une infection que l’on peut attraper facilement à l’hôpital. Cependant, il existe tout de même certaines méthodes pour la prévenir et la traiter. Plus de détails ? Nous vous dirons tout dans cet article.

Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale ?

En deux mots, c’est une infection que l’on attrape dans un hôpital ou dans un établissement de soins. Cependant, une infection est dite nosocomiale, quand elle apparait 48 heures après l’hospitalisation. Par ailleurs, après une intervention chirurgicale, s’il y a une infection au niveau de la zone opérée au bout de 30 jours, on en déduit immédiatement qu’il s’agit d’une infection nosocomiale. 

Comment on l’attrape ?

Eh bien ! C’est variable. Tout simplement parce que les germes se trouvent partout, sur le patient, les visiteurs, le personnel de l’hôpital et même sur le matériel de soin et l’immobilier. Le patient est donc susceptible d’attraper le virus avec ses propres germes, ou avec ceux des autres malades. Cependant, les professionnels de la santé ont du mal à évoluer les causes de l’infection d’un site opératoire.

Qui sont les victimes ?

De manière générale, les personnes fragiles sont celles qui sont plus touchées par l’infection nosocomiale. Ce sont en fait les nourrissons, les enfants de bas âge, les prématurés et les personnes âgées. Mais les personnes gravement malades peuvent également attraper facilement l’infection. Par ailleurs, si vous avez un système immunitaire faible, les risques d’attraper la maladie sont également importants.

Est-ce que c’est grave ?

La gravité de l’infection dépend principalement de l’état de santé de la personne et de la localisation. Cependant, d’après les études, il a été démontré que les infections urinaires sont les moins graves, contrairement aux infections pulmonaires et les septicémies.

Comment le prévenir ?

La meilleure manière de prévenir l’infection nosocomiale est d’avoir une bonne hygiène. En effet, les patients doivent prendre les hygiènes nécessaires comme se laver les mains avant et après la visite.

Mesures complémentaires et surveillance

Au-delà des gestes d’hygiène individuels, la lutte contre les infections contractées en établissement de soins repose sur une approche systémique axée sur la stérilisation, la surveillance épidémiologique et la formation continue. La mise en place de systèmes de surveillance active permet de détecter rapidement les flambées, d’analyser les indicateurs de morbidité et de réaliser des antibiogrammes pour guider une antibiothérapie ciblée et limiter l’émergence d’antibiorésistance. Les données issues des audits, des prélèvements microbiologiques et des suivis de consommation d’antibiotiques alimentent des protocoles de bon usage et des plans de prévention fondés sur des indicateurs de qualité et de sécurité des soins.

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Parmi les actions complémentaires, on privilégie la maîtrise des dispositifs invasifs (remplacement et soin des cathéters, protocoles d’insertion des dispositifs intravasculaires), la désinfection des surfaces et des instruments selon des normes validées, ainsi que des stratégies de décolonisation adaptées aux porteurs identifiés. Le renforcement du contrôle environnemental, la ventilation adaptée des locaux, le cohorting des patients et la réalisation d’audits réguliers contribuent à réduire les risques. Ces démarches nécessitent une gouvernance locale, des protocoles écrits et une communication transparente avec les usagers et les équipes soignantes. Pour approfondir ces bonnes pratiques et accéder à des ressources pratiques destinées aux professionnels et aux patients, consultez Santé Pratique.